Archives ‘Miroirs’

“Tèrra de Lutz” en musique

Mardi 12 mars 2013

 

Vendredi 15 mars à 19h30, Chapelle Gély à Montpellier aura lieu le premier concert d’une création originale : une fusion entre musique et photographie, portée par le batteur Denis Fournier autour de quelques extraits de mon projet Tèrra de Lutz.

Les trois musiciens du groupe Percussions profiles (Denis Fournier -batterie et percussions-, Jean-Pierre Jullian -percussions-, Tom Toreil -vibraphone-) inventeront des paysages harmoniques et rythmiques autour de mes photographies projetées et mises en espace par le vidéaste Mael Herrero.

C’est un premier concert de fin de résidence, transitoire, le projet va par la suite évoluer avec notamment la présence de Joan-Francés Tisnèr (voix et électro-acoustique) autour de poèmes occitans.

Vendredi 15 mars, Montpellier, La Chapelle Gély
170, rue Joachim du Bellay. Tél : 04 67 42 08 95

Delà l'aiga #3, 2010

Delà l'aiga #3, 2010

Canal du Midi

Dimanche 6 janvier 2013

 

Canal du midi, janv. 2013

Canal du midi, janv. 2013

Matin primièr

Samedi 3 mars 2012

 

Lac du Salagou 02/03/12

Lac du Salagou 02/03/12 #1

Ambe lo temps, i veniá coma lo lassitge dels noms de las causas e dels luòcs. Voliá pas pus pensar lo mond amb el, dedins, que coma vèrge de tot nom. Coma plenament sauve d’aquela mena de colar qu’i cargan los òmes. Una tèrra de davant lo deluvi. Une tèrra de davant los òmes. Dins la claror d’eternitat dau matin primièr.

Avec le temps, lui venait comme la lassitude des noms des choses et des lieux. Il ne voulait penser le monde avec lui, dedans, que comme vierge de tout nom. Comme pleinement préservé de cette espèce de collier dont les hommes le chargent. Une terre d’avant le déluge. Une terre d’avant les hommes. Dans la clarté d’éternité du premier matin.

Max Rouquette, Poèmas de pròsa (ed. Fédérop)

Photo extraite de Planète Salagou, un projet photographique autour du Lac du Salagou.
D’autres photos ici

Noyades

Samedi 21 janvier 2012

 

Lac du Salagou, 08/01/12 #1

Lac du Salagou, 08/01/12 #1


Lac du Salagou, 08/01/12 #2

Lac du Salagou, 08/01/12 #2

Delà l’aiga

Mercredi 21 décembre 2011

 

Delà l'aiga. Salagou, 10/12/2011

Delà l'aiga. Salagou, 10/12/2011

György Ligeti : Clocks and clouds, pour 12 voix et orchestre

Delà l’aiga
delà la muralha que l’embarra
dins sei presons invesiblas
esteletas de còs blancs coma cendre
esteletas de rires e de plors
coma de lagremas de vida après la vida
a paupas dins lo grand vuege
que la vestís e l’escana de sei plovinas mairalas

Au-delà de l’eau / au-delà de la muraille qui l’enferme / dans ses prisons invisibles / petites étoiles de corps / blancs comme cendre / petites étoiles de rires et de pleurs / comme des larmes de vie après la vie / à tâtons dans le grand vide / qui l’habille et l’étrangle de ses bruines nourricières

Philippe Gardy, extrait de Delà l’aiga (ed. Letras d’òc 2007)

Air

Lundi 19 décembre 2011

 

Salagou 2011

Salagou, 11/12/2011

Terra incognita

Samedi 3 décembre 2011

 

Salagou 2011

Salagou, 10/02/2011 #3

Tout ce que nous voyons ou croyons n’est qu’un rêve dans un rêve (Edgar Allan Poe)

Photo extraite de Planète Salagou, un projet photographique autour du Lac du Salagou.
D’autres photos ici

Ici ailleurs

Dimanche 13 février 2011

 

Salagou

Salagou, 13/02/2011 #1 (le perchoir des cormorans)

Photo extraite de Planète Salagou, un projet photographique autour du Lac du Salagou.
D’autres photos ici

Réflexion

Lundi 17 janvier 2011

(A Salagou Odyssey #2)

Salagou Odyssey

Salagou 2011, 16/44 (janvier)

Sur le rivage invisible

Mardi 21 décembre 2010

 

Plage des Aresquiers, septembre 2010

Plage des Aresquiers #2, septembre 2010

Qui d’entre nous sait seulement ce qu’il pense, ou ce qu’il désire ? Qui sait ce qu’il est pour lui-même ? Combien de choses nous sont suggérées par la musique, et nous séduisent par cela même qu’elles ne peuvent exister ! La nuit évoque en nous le souvenir de tant de choses que nous pleurons, sans qu’elles aient jamais été ! Telle une voix s’élevant de cette paix de tout son long étendue, l’enroulement des vagues explose et refroidit, et l’on perçoit une salivation audible, là-bas sur le rivage invisible.

Fernando Pessoa, “Le livre de l’intranquillité”