Le voyage d’hiver (2)

 

Cara de gèl, fev.2012

Cara de gèl, fev.2012

I cal virar l’esquina per los veire / i pas parlar se los volètz ausir / i pas somiar se los volètz que vengan / e pas mudar se venon a parlar. (…)

Il faut pour les voir leur tourner le dos / ne pas parler afin de les entendre / n’y pas songer si vous voulez qu’ils viennent / se taire s’ils se mettent à parler. (…)

Max Rouquette, Los enfants de la nuòch (Lo maucòr de l’unicòrn)

 

4 commentaires sur “Le voyage d’hiver (2)”

  1. hélène o dit :

    Les récits de Rouquette dont tu nous parles ils sont traduits en français d’aujourd’hui car je lis très mal l’occitan et ne le parle pas. L’occitan est pour moi une musique qui nous parle de cette terre où je vis… Merci Georges de m’en donner aussi une image. Bon week !

  2. Georges dit :

    Quasiment tous les livres de Max Rouquette ont été traduits en français. D’aicí mil ans de lutz (A mille années-lumière) et Lo maucòr de l’unicòrn (Le tourment de la licorne) ne sont pas des récits mais des recueils de poésie édités en bilingue. Les récits, c’est dans Vert Paradis (épuisé en français mais qui va être réédité chez Actes Sud d’ici la fin de l’année).
    Tous les livres sont détaillés ici : http://www.max-rouquette.org/oeuvre

  3. el duende dit :

    C’est le merveilleux de l’enfance … Un morceau de glace capable de parler du sentiment tragique de la vie : qui l’eût dit ? Qui l’eût fait ? C’est du grand GS, mine de rien!

  4. A. dit :

    Quel personnage étrange et fascinant, cet homme de glace, venu d’un autre monde… Avec les mots de ROuquette, c’est magique.