Archives ‘Noir et blanc’
Garrigue [#4]
Lundi 24 décembre 2012
Faux départ
Vendredi 24 février 2012
29 janvier. Ce papillon qui prend le soleil sur les pierres a profité de la douceur du début d’année pour éclore de manière très anticipée. Optimisme fatal. Sa vie aura été brève. Quelques jours plus tard, la température baissait jusqu’à - 10 °. Contrairement aux quelques espèces qui hibernent à l’état de papillon, celles qui émergent de leur chrysalide dès les premières chaleurs n’ont pas de système de protection contre les grands froids.
29 janvier. Ce papillon qui prend le soleil sur les pierres a profité de la douceur du début d’année pour éclore de manière très anticipée. Optimisme fatal. Sa vie aura été brève. Quelques jours plus tard, la température baissait jusqu’à - 10 °. Contrairement aux quelques espèces qui hibernent à l’état de papillon, celles qui émergent de leur chrysalide dès les premières chaleurs n’ont pas de système de protection contre les grands froids.
Garrigue #3
Vendredi 30 septembre 2011
Garrigue #2
Mercredi 31 août 2011
Bèu grilh, miegjorn cantant dins los lausasses
quand tot s’aplanta au suau reglet de l’uscle
e que tot pensament s’esbeu
dins lo bronzinar de las oras !
Beau grillon, midi qui chante entre les pierres plates / à l’heure où tout s’interrompt sous la suave tyrannie de la brûlure / et où toute pensée s’évapore / dans le bourdonnement des heures
Jean-Frédéric Brun,
extrait de “Beu rocam” (Legendari de las despartidas)
Bèu grilh, miegjorn cantant dins los lausasses
quand tot s’aplanta au suau reglet de l’uscle
e que tot pensament s’esbeu
dins lo bronzinar de las oras !
Beau grillon, midi qui chante entre les pierres plates / à l’heure où tout s’interrompt sous la suave tyrannie de la brûlure / et où toute pensée s’évapore / dans le bourdonnement des heures
Jean-Frédéric Brun,
extrait de “Beu rocam” (Legendari de las despartidas)
Garrigue #1
Dimanche 28 août 2011
… aital dins la garriga sonque viu lo langui de la mar qu’èra e dont solas demòran pèiras après lo reflús d’una paraula qu’ausissèm pas plus.
…ainsi dans la garrigue ne vit plus que la nostalgie de la mer qu’elle était et dont seules demeurent des pierres après le reflux d’une parole que nous n’entendons plus.
Jean-Claude Forêt, extrait des “Cants de l’ochava”
… aital dins la garriga sonque viu lo langui de la mar qu’èra e dont solas demòran pèiras après lo reflús d’una paraula qu’ausissèm pas plus.
…ainsi dans la garrigue ne vit plus que la nostalgie de la mer qu’elle était et dont seules demeurent des pierres après le reflux d’une parole que nous n’entendons plus.
Jean-Claude Forêt, extrait des “Cants de l’ochava”
[Jazz à Junas #2] Nicole Mitchell
Mardi 26 juillet 2011
La plus grande flutiste actuelle et la reine incontestable de Junas 2011, éblouissante dans tous les contextes.
La plus grande flutiste actuelle et la reine incontestable de Junas 2011, éblouissante dans tous les contextes.
[Jazz à Junas] Tomeka Reid
Lundi 25 juillet 2011
(Concert Denis Fournier “Watershed”)
(Concert Denis Fournier “Watershed”)
Premières orchidées
Dimanche 27 février 2011
Quéribus
Lundi 3 janvier 2011
” Une énorme verrue calcaire qui rompt la crête des Corbières méridionales et émerge verticalement, sur trois cents mètres de haut, des contreforts montagneux couverts de garrigues : et ce piton fantastique, visible du cap Béar, à soixante kilomètres de là, dresse à huit cents mètres une étrange construction aussi haute que large, un véritable blockhaus dont les murs ont par endroits quatre mètres d’épaisseur. Mais l’intérieur a la beauté mystique d’une cathédrale.”
Michel Roquebert, “Citadelles du vertige”
” Une énorme verrue calcaire qui rompt la crête des Corbières méridionales et émerge verticalement, sur trois cents mètres de haut, des contreforts montagneux couverts de garrigues : et ce piton fantastique, visible du cap Béar, à soixante kilomètres de là, dresse à huit cents mètres une étrange construction aussi haute que large, un véritable blockhaus dont les murs ont par endroits quatre mètres d’épaisseur. Mais l’intérieur a la beauté mystique d’une cathédrale.”
Michel Roquebert, “Citadelles du vertige”
Alphabet du silence #2
Dimanche 15 août 2010