Planète Méjean

En occitan, Mejan (= du milieu). Dans l’univers des grands causses, le Méjean occupe la position centrale. Le Larzac est pour ainsi dire l’un de ses satellites, avec le Causse Noir et celui de Sauveterre.

Causse Méjean

Causse Méjean #1, août 2011

 

Causse Méjean

Causse Méjean #2, août 2011

 

7 commentaires sur “Planète Méjean”

  1. el duende dit :

    On dirait qu’un peintre a balayé la toile à grands coups de pinceau. Les teintes sont douces. L’homme doit se sentir petit dans ces terres : infini, platitude et désolation … Si peu pour accrocher le regard…

  2. Georges dit :

    Oui, et le Méjean est le plus désertique de tous, le plus dépaysant aussi, avec cette impression d’être hors du monde. Il est par ailleurs cerné des gorges les plus vertigineuses (celles du Tarn, de la Jonte..) Ce qui est frappant (et presque surréaliste) à cette période, c’est le contraste entre la solitude extrême et le silence des lieux (quasiment personne à certains endroits, même en plein été), et la cohue bruyante des ruches à touristes que sont les villes juste en dessous (gorges du Tarn oblige), à quelques kms à peine !

  3. el duende dit :

    les ruches à touristes : joliment dit !

  4. Hélène O dit :

    joli joli … la Mongolie Languedocienne….

  5. eva dit :

    Tout le Midi de la France est une ruche à touristes… C’est aussi une ruche à retraités fortunés. Je trouve votre expression un peu méprisante. Nous sommes tous les touristes de quelque part, même quand nous restons sur place. Vous même êtes bien le touriste du Causse Méjean, qui voulez le montrer sous une apparence lunaire… Ne seriez-vous pas le touriste de l’ailleurs, vous qui croyez avec certitude affichée avoir de belles racines ? Bonne périgrination photographique et littéraire, bon voyage au pays de la poésie…

  6. Georges dit :

    Je n’ai rien contre les touristes bien entendu, et je suis bien d’accord que j’en suis moi-même un sur le Méjean qui n’est pas mon “pays”. Mais la concentration de ceux-ci en quelques points bien précis, toujours les mêmes (dictés en général par les tour operators) correspond à une façon de voyager qui me laisse dubitatif, surtout dans des lieux où la nature est si vaste. Dans ce cas précis, je faisais remarquer que le contraste était impressionnant entre le silence du causse et la ruche de la vallée (embouteillages, klaxons, plus de places pour se garer etc…)

    Cela dit vous vous trompez : tout le midi n’est pas une ruche à touristes et en Languedoc il ne manque pas d’endroits magnifiques et pourtant délaissés, y compris d’ailleurs par les montpelliérains eux-mêmes. Ce qui, comme rien n’est jamais parfait, est à la fois une bonne chose (calme, préservation de la nature) et une mauvaise pour l’économie de ces secteurs qui en auraient bien besoin.

  7. eva dit :

    Je vous remercie d’avoir pris le temps de me répondre. En ce qui concerne les tour-operator, j’ai souvent recours à eux parce que je n’ai ni le temps, ni les moyens de voyager par mes propres moyens. C’est une façon d’optimiser le voyage. Sans la démocratisation du tourisme je n’aurais jamais eu la possibilité ni de prendre l’avion, ni de voyager. Le voyage pour moi, est une fenêtre ouverte sur l’univers. Je ne perds jamais une occasion de communiquer avec les gens des lieux que je visite. C’est même le principal objectif, et le plus grand plaisir du voyage : rencontrer l’autre. Les voyages sont l’occasion pour moi de rassembler les pièces d’un immense puzzle. Tout se met en place petit à petit, et je n’aurais bien sûr pas le temps ni la possibilité de terminer le puzzle, mais je suis une “touriste” et je le sais. L’important est bien sûr de connaître ses propres limites… Vos photos sont aussi pour ceux qui les regardent, l’occasion de voyager…. d’atteindre un ailleurs…