L’ariana

Extrait du disque Rasims de luna


Lac du Salagou

Lac du Salagou, 1995

Quand le chant nous déserta, / quand la mer s’en est allée, / évaporée à l’horizon / des voiles évanouies, / lorsque se tait la parole / aux frontières du désert, / la perdue est la pauvre âme.

Ariane abandonnée, / amoureuse oubliée, / qui, l’œil sur l’horizon / reste là sans espoir / et qui perdit jusqu’au verbe / de la parole du vent.

Comme la pierre première / qui depuis l’aube du monde / sans espoir et sans attente / dédaignant l’ombre passagère / jamais ne compte le temps.

Poème de Max Rouquette, extrait du Maucòr de l’unicòrn
Musique : Laurent Audemard. Voix : Marie-Anne Mazeau. Publié chez Buda Musique

Rasims de luna est un voyage musical dans l’univers poétique de Max Rouquette, interprété par 5 musiciens, 4 chanteurs et un récitant, avec la voix enregistrée de Max Rouquette sur 3 titres. Le disque vient de paraître. Il est présenté dans un coffret incluant un livret de 64 pages, que j’ai eu le plaisir de mettre en page. Les proses et poèmes occitans y sont accompagnés de leurs traductions en français et en anglais ainsi que de photographies. La photo ci-dessus est celle qui accompagne le poème dans le livret.
Pour plus d’infos sur ce projet et commander le coffret en ligne :
http://www.max-rouquette.org/rasims_de_luna/presentation.htm.
Ce n’est qu’à partir de la mi-janvier que le coffret sera disponible chez tous les disquaires, FNAC etc…

NB pour les Héraultais : le coffret est également en vente à Montpellier chez Sauramps, à Béziers à la Librairie du Théâtre, à Lodève à la librairie “Un point un trait”.

 

3 commentaires sur “L’ariana”

  1. el duende dit :

    La photo est exceptionnelle. Je veux dire par là qu’elle a une puissance onirique rare. C’est ce genre de paysage qui parle à l’âme…

  2. Georges dit :

    Merci El Duende. Elle fait partie d’une série de trois prises au même endroit avec des lumières différentes. Le triptyque aurait dû être sur le livre du Salagou, mais faute de place une seule a été retenue. Pas celle-ci, qui était restée inédite.
    Le Salagou, comme d’autres lacs, a ceci de fascinant qu’il change d’aspect au gré des années, des saisons : selon la hauteur des eaux des îles apparaissant puis disparaissent, les rives changent de découpe, les roseaux envahissent certains endroits etc…

  3. el duende dit :

    Dans le livre du Salagou, mes préférées sont les photos noyées dans la brume avec les roselières : une découverte pour moi : l’enchantement que distillent les roseaux au bord de l’eau…