“Vignoble de lumière” en Allemagne

 

vigne en automne

Péret, Hérault, octobre 2007

Mon exposition Vignoble de lumière –un regard sur les paysages viticoles du Languedoc, sera présentée du 19 novembre au 17 décembre à l’Institut français de Mayence, en Allemagne. Présentée pour la première fois en 2006 à Vinisud Montpellier (Salon international des vins méditerranéens), elle sera en partie remaniée pour l’occasion, afin de présenter certaines images plus récentes, comme celle ci-dessus.
Certaines des photographies qui composeront cette exposition sont visibles ici : Vignoble du Languedoc.

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5 commentaires sur ““Vignoble de lumière” en Allemagne”

  1. el duende dit :

    Vous portez haut les couleurs du Languedoc… Enfin la reconnaissance par la grande porte (near Francfort) arrive… C’est amplement mérité ! Profitez en pour leur montrer tous les aspects de votre talent…
    Quand aux tertres accrocheurs de lumière… vous faite remonter à la surface mes souvenirs d’enfance dans les vignes du père.

  2. Margotte dit :

    Magnifique, encore une fois. Certains ont été “meneurs de loups”, seriez vous “meneur de lumière” ? Je viens d’associer sur mon blog l’une de vos photos à une citation de Sylvie Germain, et ce, juste avant de découvrir cette nouvelle photographie : il n’y a pas de hasard… J’espère que cette exposition sera une véritable reconnaissance pour votre travail !

  3. JPL dit :

    Salut Georges,
    Bravo pour cette exposition ! Comme le dit si bien el duende, c’est amplement mérité.
    Je suis allé revoir ta galerie « Vignoble lumière » et j’avoue que j’en ai à nouveau pris plein la vue… Tu as si bien saisi toute la beauté et l’harmonie de la vigne, mais aussi, et c’est sans doute le plus important, ces siècles, ces millénaires du travail des hommes pour acclimater ce fruit royal, domestiquer les montagnes, venir à bout de pierres, avec, bien souvent, comme le disait si justement Ferrat, « leurs [seules] mains dessus leurs têtes ».
    Splendide et plein d’émotions, de souvenirs, de senteurs, qui reviennent en rasades au fil de tes images.
    Beaucoup de tristesse aussi, de ressentiment envers cette société débile et outrecuidante qui ne connaît plus que la rentabilité, dédaignant la patience et les savoir-faire, lorsqu’on sait que cette viticulture laborieuse et ingrate qui est celle de la plupart des terroirs du Languedoc est au trente-sixième dessous, sans plus aucun avenir désigné et que peut-être, dans dix ou vingt ans, tout ce que tu nous montres ne sera plus que garrigues, friches, pays laissé aux sangliers, aux serpents…
    On ne peut s’empêcher de repenser au texte de Max Rouquette, Lo Camp de Sauvaire.

  4. Georges dit :

    Merci à vous.
    Meneur de lumière ? Plutôt suiveur ou guetteur, car c’est plutôt elle qui me mène !

    Jean-Pierre, je n’irai pas aussi loin que toi dans le pessimisme quant à l’avenir du vignoble du Languedoc. Le problème en effet c’est que faire du bon vin avec passion ne suffit plus, loin de là. Seuls resteront ceux qui sauront (ou auront les moyens de) associer la qualité et le savoir-faire au marketing, à la communication, tout en “s’adaptant au marché”. C’est déjà le cas et ça ne va aller qu’en s’accentuant. Autour de chez moi, c’est flagrant : il y a ceux qui y parviennent, et plutôt bien, et ceux qui à qualité égale, crèvent la dalle.

    Quant à la transformation des paysages, c’est éloquent : de nombreuses photos que j’ai faites avant 2000 sont déjà devenus des documents malheureusement.

  5. el duende dit :

    Moi, j’emploierai l’expression de “passeur de lumière” …
    Quant à la situation de la viticulture, vous en avez fait une belle synthèse qui ne s’applique pas qu’ au monde viticole. Le monde évolue et chacun se doit de s’adapter aux nouveaux paramètres sous peine de disparaître. Le vigneron devient un homme d’affaire… Je n’ai rien contre pourvu qu’il n’y laisse pas son âme… Tout est question d’équilibre. Certes c’est une révolution mais le niveau des nouveaux producteurs n’est plus le même et savoir se vendre n’est qu’une technique de plus à acquérir.