Rives de la Lergue, mars 2010
Dis-nous ton nom,
que sais-tu de l’homme
millénaire,
pierre vivante
au soleil revenue d’entre les ronces,
Ô visage fermé
de nos antiques épouvantes.
Diga-me ton nom, / de qué sabes de l’òme / milenari, / pèira viva / au solelh tornada d’entre arronzes, / Ò cara clausa / dels nòstres antics espavants.
Frédéric-Jacques Temple, extrait de Poèmes, traduit en occitan par Max Rouquette. Éd. Jorn, 1999.
Salut Georges, ces deux dernières photos sont sublimes, tu es dans ton élément comme on dit, c’est un peu élémentaire de le dire m
(oups ! la suite :) mais je le dis quand même donc !!!
Raymond
Elle semble tout droit sortie d’un roman de Lovecraft cette divinité des temps anciens… Bon dimanche
Superbes superbes, texte et image.
Bonjour tout le monde. Et merci…
Une rencontre fortuite vraiment étonnante ce jour là. Il m’a fallu plusieurs minutes avant d’admettre que cette pierre n’était pas sculptée par la main de l’homme mais bien par le temps. Je l’ai laissée à sa place sans oser y toucher.
Mais qui es tu pour si admirablement te jouer de l’ombre et de la lumière sur les choses qui nous entourent ! Un lieu que je connais bien et que cependant tu me fais découvrir… Belle rencontre que tu as fait là, les esprits des garrigues en général ne se montrent pas…. veinard!
Et aussi merci merci merci pour ce partage de ton univers.
Mais qui vous dit que cette pierre n’a pas été sculptée il y a des millénaires et que ce que nous voyons est le résultat de l’érosion sur le travail d’un être humain ? Et ce pourrait bien être un crâne fossilisé…
En tout cas, on ne dirait pas la pierre mais du bois sculpté. J’admire la composition et la lumière mais ne vous parlerai point de ce que cela m’inspire…