La prima tota (4)

Une vigne au pied du causse, Terrasses du Larzac

Une vigne au pied du causse. Terrasses du Larzac, mai 2010

Chez nous, printemps ne rime pas toujours avec douceur. Sa beauté est parfois âpre et sans fioritures comme ici, en Terrasses du Larzac, à la limite entre le causse et le “pays-bas”.

 

5 commentaires sur “La prima tota (4)”

  1. Hélène O. dit :

    Voilà réellement de quoi “exagérer” mon bonheur ! (c’est de Stendal d’après Ray).
    Belle image, pleine de charme et d’émotions. Merci Georges. Nous habitons vraiment un beau païs !

  2. el duende dit :

    Cette âpreté de la terre occitane, nous l’avons en nous. La roche qui affleure ça et là fait partie de nous. Elle donne tout son caractère au paysage. Quand je me promène dans ces contrée, ce qui m’émeut souvent c’est de constater à quel point l’homme se bat avec la nature pour la domestiquer, pour la cultiver aussi haut qu’il le peut. La terre et le climat nous façonnent jusque dans cette langue qui a parfois des accents rocailleux !

  3. Ray dit :

    Oui, c’est très juste ce que dit El duende, le paysage nous façonne, il façonne aussi la langue, et la langue en retour nous façonne aussi, car nous sommes ce langage !

  4. el duende dit :

    J”aime aussi ces grands nuages qui s’enfuient poussés par la tramontane et qui passent
    un instant sur le paysage, qui jouent à nous inculquer une vague inquiétude aussitôt
    dissipée. Le climat aussi nous sculpte dans ses excès. L’homme dans son orgueil a oublié
    qu’il fait partie d’un tout, indissolublement lié à son environnement.

  5. Georges dit :

    Il faut encore ajouter à cela la grande diversité de ces paysages et les contrastes saisissants qui en résultent. En quelques kilomètres, on peut passer d’un extrême à l’autre et comme c’est encore renforcé par une météo souvent capricieuse, la palette est d’une grande richesse. Inépuisable.